C'est aux environs de midi ce lundi que le Premier Ministre Guinéen Lansana Kouyaté a quitté Conakry pour Addis-Abeba d'où, il doit prendre part à la rencontre de l'Union Africaine qui a son siège dans la capitale Ethiopienne.
Avant lui, le Ministre des Affaires Étrangères, Me Abdoul Kabèlè Camara est parti pour représenter la Guinée à la rencontre des Ministres des Affaires Étrangères de l’Union Africaine. Façon de préparer les grands dossiers sur lesquels se pencheront les chefs d'Etat et de Gouvernement.
Pour une fois encore, le Chef du Gouvernement de consensus, Lansana Kouyaté représente le Chef de l’Etat, le Général Lansana Conté qui, faut-il rappeler est absent de la scène internationale depuis plus de cinq ans, pour cause de maladie, une scène africaine où, il compte peu, pas ou plus d’amis.
Diplomate de carrière, ancien Secrétaire exécutif de la CEDEAO, pour qui connaît le Chef du gouvernement guinéen, avec sa verve et sa capacité de convaincre ou de régler les grands dossiers, pour les observateurs de la scène politique guinéenne, "c'est l'homme qu'il faut pour défendre de tels grands dossiers de la Guinée, surtout dans une telle rencontre internationale".
Déjà, dans sa besace en partance pour Addis-Abeba, le Gouvernement Guinéen part avec ses propositions pour le futur Gouvernement Africain. Fruit d'une récente concertation à Conakry sous le nom : "grand débat sur le Gouvernement de l'Union Africaine". Cette proposition Guinéenne compte un Exécutif fédéral comportant une présidence, une vice- présidence et "un certain nombre de ministères" à déterminer en fonction" du partage des compétences entre les pouvoirs supranationaux et nationaux".
C'est tout dire que du 31 janvier au 02 février prochain, la Guinée sera un acteur sérieux des débats sur le Gouvernement tant attendu de l'Union Africaine. D'ailleurs, le rapport de l'atelier tenu à Conakry indique que le choix de l'approche unioniste à court terme par la Guinée est dû au fait que "l'approche gradualiste a prouvé son inefficacité dans la mesure où, c'est elle qui a prévalu depuis la création de l'OUA (Organisation de l'unité africaine), aujourd'hui Union Africaine (UA)".
Il faut signaler enfin qu'au centre des débats de cette rencontre importante, la succession du Malien Alpha Oumar Konaré à la Présidence de la Commission de l'Union Africaine figure en bonne place. Là aussi, la voix de la Guinée est prépondérante. Bon vent à la délégation Guinéenne !
A suivre…
mercredi 30 janvier 2008
lundi 28 janvier 2008
CAN ACCRA 2008 : Le Syli sans Feindouno
Le Syli National fera ce lundi son premier galop d’essai sans son enfant prodige, le maître à jouer, le magicien Pascal Feindouno. Exclu du terrain lors du match Guinée-Maroc, suite à une réplique provocatrice d’un joueur marocain, le stéphanois a été suspendu pour deux matches par la commission disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (C.A.F.).
Après sa brillante prestation contre les Lions de l’Atlas (Maroc), le Syli National doit jouer ce soir à Sekondi sans son maestro, contre les Brave Warrios de la Namibie dans le cadre de la dernière journée des matches de poule.
Dans ce match couperet, les Guinéens pour se qualifier, doivent l’emporter avec au moins deux buts d’écart. Tout autre résultat hypothéquerait leur qualification pour les quarts de finale. Car le sort du Syli ne dépendrait dans ce cas, que du résultat du match qui opposera les Blacks Stars du Ghana aux Lions de l’Atlas à Accra.
Quoique les Namibiens soient déjà élimines et réputés être les plus faibles de la poule A, les hommes de Robert Nouzaret ne doivent ni sous-estimer l’adversaire, ni prendre le match à la légère. Cette rencontre doit avoir la même ampleur et la même valeur que celle qui les a opposé aux Lions de l’Atlas.
Si l’entraîneur Robert Nouzaret a déclaré avant le début de la compétition, que pour que le Syli se qualifie, qu’il fallait nécessairement battre le Maroc ou le Ghana, il devrait à présent dire aux joueurs que leur qualification passe désormais par la Namibie. Or, les Namibiens ont juré de donner du fil à retordre à la Guinée, surtout après cette révélation non justifiée selon laquelle, les Brave Warrios auraient été approchés par un intermédiaire qui leur aurait proposé 30 mille dollars par joueur pour laisser filer la rencontre face au Syli National.
Désormais ce match doit être pris au sérieux non seulement par les joueurs, mais aussi par les dirigeants. D’ailleurs c’est pourquoi, la fédération guinéenne de football vient de revoir à la hausse les primes des joueurs par match gagné.
Ainsi, chaque joueur touchera 20 mille euros en cas de qualification pour les ¼ de finale. Une qualification en demi-finale, 35 mille euros par joueur, une place pour la finale 50 mille euros et 100 mille euros si ils ramènent la coupe au président Lansana Conté.
Quoiqu’il en soit, dans la Guinée des campagnes et des villes, ce match est très attendu par les supporteurs du Syli. A n’en a pas douter, cette attente est non sans inquiétude. Car la principale question qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui, dans les bars, les cafés, les restaurants et dans les campus universitaires est de savoir qui pourra remplacer le «golden boy», Pascal Feindouno ?
Les spéculations vont bon train. Plusieurs noms sont cités pour remplacer ce phénomène de joueur : Aboubacar Bah, Soumah, Ismaël Bangoura ou
Johnson Youla.
Mais la véritable réponse à cette question est de faire confiance aux coéquipiers de Pascal Feindouno et surtout à Robert Nouzaret qui sait plus que n’importe qui, le schéma tactique qu’il faudrait mettre en place pour assurer cette qualification.
Pour tous les spécialistes du ballon rond, la Guinée devrait s’imposer sur la Namibie sans trop de difficultés. Mais ce qui est inquiétant c’est surtout un éventuel quart de finale sans Pascal. Surtout qu’en cas de qualification, le Syli risque de rencontrer la Côte D’Ivoire, le Mali ou le Nigeria.
Selon un supporteur guinéen, quelque soit le future adversaire du Syli, la Guinée ne sera pas ébranlée. Les poulains de Robert Nouzaret, joueront sans complexe et batailleront pour remporter ce trophée qui manque tant à la Guinée.
Le souhait aujourd’hui de tous les supporteurs, est de ne pas sentir l’absence de Feindouno dans ce dernier match de poule. Les supporteurs ne doivent nullement perdre l’espoir. Ils peuvent compter sur des joueurs comme Fodé Mansardé, Souleymane Youla, Ismaël Bangoura, Dian Bobo Baldé et tant d’autres.
Qui sait, si Pascal était un arbre qui empêchait de voir la forêt.
Après sa brillante prestation contre les Lions de l’Atlas (Maroc), le Syli National doit jouer ce soir à Sekondi sans son maestro, contre les Brave Warrios de la Namibie dans le cadre de la dernière journée des matches de poule.
Dans ce match couperet, les Guinéens pour se qualifier, doivent l’emporter avec au moins deux buts d’écart. Tout autre résultat hypothéquerait leur qualification pour les quarts de finale. Car le sort du Syli ne dépendrait dans ce cas, que du résultat du match qui opposera les Blacks Stars du Ghana aux Lions de l’Atlas à Accra.
Quoique les Namibiens soient déjà élimines et réputés être les plus faibles de la poule A, les hommes de Robert Nouzaret ne doivent ni sous-estimer l’adversaire, ni prendre le match à la légère. Cette rencontre doit avoir la même ampleur et la même valeur que celle qui les a opposé aux Lions de l’Atlas.
Si l’entraîneur Robert Nouzaret a déclaré avant le début de la compétition, que pour que le Syli se qualifie, qu’il fallait nécessairement battre le Maroc ou le Ghana, il devrait à présent dire aux joueurs que leur qualification passe désormais par la Namibie. Or, les Namibiens ont juré de donner du fil à retordre à la Guinée, surtout après cette révélation non justifiée selon laquelle, les Brave Warrios auraient été approchés par un intermédiaire qui leur aurait proposé 30 mille dollars par joueur pour laisser filer la rencontre face au Syli National.
Désormais ce match doit être pris au sérieux non seulement par les joueurs, mais aussi par les dirigeants. D’ailleurs c’est pourquoi, la fédération guinéenne de football vient de revoir à la hausse les primes des joueurs par match gagné.
Ainsi, chaque joueur touchera 20 mille euros en cas de qualification pour les ¼ de finale. Une qualification en demi-finale, 35 mille euros par joueur, une place pour la finale 50 mille euros et 100 mille euros si ils ramènent la coupe au président Lansana Conté.
Quoiqu’il en soit, dans la Guinée des campagnes et des villes, ce match est très attendu par les supporteurs du Syli. A n’en a pas douter, cette attente est non sans inquiétude. Car la principale question qui est sur toutes les lèvres aujourd’hui, dans les bars, les cafés, les restaurants et dans les campus universitaires est de savoir qui pourra remplacer le «golden boy», Pascal Feindouno ?
Les spéculations vont bon train. Plusieurs noms sont cités pour remplacer ce phénomène de joueur : Aboubacar Bah, Soumah, Ismaël Bangoura ou
Johnson Youla.
Mais la véritable réponse à cette question est de faire confiance aux coéquipiers de Pascal Feindouno et surtout à Robert Nouzaret qui sait plus que n’importe qui, le schéma tactique qu’il faudrait mettre en place pour assurer cette qualification.
Pour tous les spécialistes du ballon rond, la Guinée devrait s’imposer sur la Namibie sans trop de difficultés. Mais ce qui est inquiétant c’est surtout un éventuel quart de finale sans Pascal. Surtout qu’en cas de qualification, le Syli risque de rencontrer la Côte D’Ivoire, le Mali ou le Nigeria.
Selon un supporteur guinéen, quelque soit le future adversaire du Syli, la Guinée ne sera pas ébranlée. Les poulains de Robert Nouzaret, joueront sans complexe et batailleront pour remporter ce trophée qui manque tant à la Guinée.
Le souhait aujourd’hui de tous les supporteurs, est de ne pas sentir l’absence de Feindouno dans ce dernier match de poule. Les supporteurs ne doivent nullement perdre l’espoir. Ils peuvent compter sur des joueurs comme Fodé Mansardé, Souleymane Youla, Ismaël Bangoura, Dian Bobo Baldé et tant d’autres.
Qui sait, si Pascal était un arbre qui empêchait de voir la forêt.
Issa Condé à l’Information : Retour de la démagogie, de la propagande et de la censure dans les médias publics
Incontestablement, pour l’opinion publique nationale et internationale, Justin Morel Junior reste le meilleur Ministre de l’Information que la Guinée n’ait jamais connu.
Ce constat loin d’une appréciation subjective, trouve son fondement dans les immenses réalisations de celui qui fut le meilleur Ministre du Gouvernement Lansana Kouyaté. Interconnexion entre les différents opérateurs de la téléphonie mobile (Sotelgui, Areeba, Intercel…), couverture
nationale du réseau GSM, gratuité de la puce téléphonique, refonte des programmes de la RTG avec de nouvelles grilles d’émissions ; la démocratisation de la télévision avec des émissions comme : ce qui va, ce qui ne va pas, la distribution des ordinateurs à plusieurs médias publics et privés du pays, l’achat d’un géant groupe électrogène pour la Radio télévision en vue de parer à d’éventuelles coupures d’électricité, création de sites Internet pour des médias d’état…, sont autant de résultats obtenus et d’actes concrets posés par Justin Morel Junior.
"Les institutions valent ce que valent les hommes qui les incarnent", dit-on. En effet, depuis l’arrivée d’Issa Condé à la tête du département de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, rien ne va plus. Manque de rigueur, de volonté ou incompétence, en tout cas la défectuosité du réseau téléphonique guinéen reprend. A Conakry, dans la Guinée profonde ou à l’extérieur du pays, c’est devenu à nouveau un casse-tête pour les Guinéens de pouvoir téléphoner convenablement. Le départ de JMJ aurait-il sonné la fin de l’interconnexion entre les différents opérateurs qui ont longtemps résisté aux décisions ministérielles, avant d’obtempérer ?
Foulématou Soumah, résidente à Bonfi, un quartier de Conakry, déclare à GUINEE24 : "Je ne comprends plus rien. C’est bizarre tout de même. En quelques semaines le problème de réseau refait surface. J’ai deux téléphones notamment un numéro sotelgui et le deuxième est areeba. Il m’arrive que j’utilise l’un pour appeler l’autre sans succès".
Depuis la prise de fonction d’Issa Condé, à la télévision nationale, c’est la censure systématique instaurée comme mode de gestion. Ainsi, des reportages sont censurés quand ils ne sont pas rangés dans des frigos.
En guise d’illustration, pendant les plus forts moments de la récente crise socio-politique, l’opinion publique retrouve les vieilles pratiques démagogiques et propagandistes de la RTG, à laquelle Issa Condé aurait intimé l’ordre de donner la parole aux anti-grévistes. C’est ainsi que sur le petit écran de la télévision, on a assisté au lavage des cerveaux avec un battage médiatique même s’il n’a produit aucun effet sur la majorité des Guinéens qui souhaitaient aller en grève, la télévision nationale donnant la parole aux groupes de jeunes montés et manipulés par les adversaires de l’Inter-Centrale.
Pire, Issa Condé n’a pas hésité de mobiliser les journalistes et les équipements de la télévision nationale, pour solliciter une déclaration improvisée du Président de la République qui, d’ailleurs était en convalescence par rapport à la crise qu’il a eue la veille, en présence de ceux qui l’ont fait asseoir dans son fauteuil de Ministre qu’il a tant cherché et auxquels il doit obéissance ; servitude et reconnaissance : Sam Mamady Soumah et Idrissa Thiam. Un valet-troubadour n’aurait pas fait mieux.
Le quotidien public Horoya, l'agence guinéenne de presse... n'échappent pas non plus à cette régression dans la mutation amorcée dans les médias d'état, sous Justin Morel Junior.
Mais, ce qui est cynique, parlant du nouveau Ministre de l’Information, c’est lorsque ce dernier, à en croire des informations proches de l’agence guinéenne de presse dont il était le Directeur, et de la Direction générale de la RTG, interdit la diffusion de reportages réalisés en haute banlieue et dans certains quartiers de Conakry sur le premier anniversaire des massacres du 22 Janvier 2007.
Alors que l’opinion publique croyait avoir tourné des pages sombres de propagande, de désinformation, de censure, du viol des foules… qui ont longtemps régi le fonctionnement de la RTG, instaurant un black-out total sur des informations même quand elles portent sur des massacres des manifestants en Guinée, personne ne doute désormais, avec l’arrivée d’Issa Condé à l’Information, bras droit de Fodé Bangoura, à la fin de l’espoir de renaissance et de la mutation qualitative dans la presse audiovisuelle guinéenne. Dommage !
Ce constat loin d’une appréciation subjective, trouve son fondement dans les immenses réalisations de celui qui fut le meilleur Ministre du Gouvernement Lansana Kouyaté. Interconnexion entre les différents opérateurs de la téléphonie mobile (Sotelgui, Areeba, Intercel…), couverture
nationale du réseau GSM, gratuité de la puce téléphonique, refonte des programmes de la RTG avec de nouvelles grilles d’émissions ; la démocratisation de la télévision avec des émissions comme : ce qui va, ce qui ne va pas, la distribution des ordinateurs à plusieurs médias publics et privés du pays, l’achat d’un géant groupe électrogène pour la Radio télévision en vue de parer à d’éventuelles coupures d’électricité, création de sites Internet pour des médias d’état…, sont autant de résultats obtenus et d’actes concrets posés par Justin Morel Junior.
"Les institutions valent ce que valent les hommes qui les incarnent", dit-on. En effet, depuis l’arrivée d’Issa Condé à la tête du département de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, rien ne va plus. Manque de rigueur, de volonté ou incompétence, en tout cas la défectuosité du réseau téléphonique guinéen reprend. A Conakry, dans la Guinée profonde ou à l’extérieur du pays, c’est devenu à nouveau un casse-tête pour les Guinéens de pouvoir téléphoner convenablement. Le départ de JMJ aurait-il sonné la fin de l’interconnexion entre les différents opérateurs qui ont longtemps résisté aux décisions ministérielles, avant d’obtempérer ?
Foulématou Soumah, résidente à Bonfi, un quartier de Conakry, déclare à GUINEE24 : "Je ne comprends plus rien. C’est bizarre tout de même. En quelques semaines le problème de réseau refait surface. J’ai deux téléphones notamment un numéro sotelgui et le deuxième est areeba. Il m’arrive que j’utilise l’un pour appeler l’autre sans succès".
Depuis la prise de fonction d’Issa Condé, à la télévision nationale, c’est la censure systématique instaurée comme mode de gestion. Ainsi, des reportages sont censurés quand ils ne sont pas rangés dans des frigos.
En guise d’illustration, pendant les plus forts moments de la récente crise socio-politique, l’opinion publique retrouve les vieilles pratiques démagogiques et propagandistes de la RTG, à laquelle Issa Condé aurait intimé l’ordre de donner la parole aux anti-grévistes. C’est ainsi que sur le petit écran de la télévision, on a assisté au lavage des cerveaux avec un battage médiatique même s’il n’a produit aucun effet sur la majorité des Guinéens qui souhaitaient aller en grève, la télévision nationale donnant la parole aux groupes de jeunes montés et manipulés par les adversaires de l’Inter-Centrale.
Pire, Issa Condé n’a pas hésité de mobiliser les journalistes et les équipements de la télévision nationale, pour solliciter une déclaration improvisée du Président de la République qui, d’ailleurs était en convalescence par rapport à la crise qu’il a eue la veille, en présence de ceux qui l’ont fait asseoir dans son fauteuil de Ministre qu’il a tant cherché et auxquels il doit obéissance ; servitude et reconnaissance : Sam Mamady Soumah et Idrissa Thiam. Un valet-troubadour n’aurait pas fait mieux.
Le quotidien public Horoya, l'agence guinéenne de presse... n'échappent pas non plus à cette régression dans la mutation amorcée dans les médias d'état, sous Justin Morel Junior.
Mais, ce qui est cynique, parlant du nouveau Ministre de l’Information, c’est lorsque ce dernier, à en croire des informations proches de l’agence guinéenne de presse dont il était le Directeur, et de la Direction générale de la RTG, interdit la diffusion de reportages réalisés en haute banlieue et dans certains quartiers de Conakry sur le premier anniversaire des massacres du 22 Janvier 2007.
Alors que l’opinion publique croyait avoir tourné des pages sombres de propagande, de désinformation, de censure, du viol des foules… qui ont longtemps régi le fonctionnement de la RTG, instaurant un black-out total sur des informations même quand elles portent sur des massacres des manifestants en Guinée, personne ne doute désormais, avec l’arrivée d’Issa Condé à l’Information, bras droit de Fodé Bangoura, à la fin de l’espoir de renaissance et de la mutation qualitative dans la presse audiovisuelle guinéenne. Dommage !
vendredi 25 janvier 2008
Ouf ! Le Syli National ressuscité: Quel scénario pour la qualification du onze national ?
La quatrième journée de la 26e édition de la CAN- 2008 aura connu un grand retournement de situation ce jeudi 26 janvier à Accra. La Guinée en difficulté avant le match a pris une sérieuse option pour sa qualification pour les quarts de finale en battant les lions de l’Atlas (Maroc) par 3 buts à 2.
ous ceux qui avaient vendu la peau du Syli National à un vil prix, après sa piètre prestation contre le pays organisateur, lors du match d’ouverture de la CAN, sont aujourd’hui à leurs frais.
En effet, les représentants du château d’eau de l’Afrique qui étaient dans l’obligation de l’emporter face aux Marocains pour reste Les hommes de Robert Nouzaret ont fait étalage d’un football technique, efficace et surtout offensif. Dès les dix premières minutes, les Guinéens se rueront à l’attaque et prendront d’assaut la défense marocaine. Cette attaque à outrance du Syli payera à la 11e minute, lorsque le défenseur marocain fauchera le virevoltant Fodé Mansaré dans une de ses échappées dont lui seul a le secret. Ce coup franc à la rentrée de la surface de réparation qui fera mouche, sera exécuté par l’emblématique capitaine du Syli : Pascal Feindouno.
Menés à 1 but à 0, les Marocains multiplieront des attaques sans succès malgré les fréquentes erreurs de l’axe central de la défense guinéenne. Dian Bobo Baldé et Oumar Kalaban multipliaient des fautes de relance et se contentaient de se dégager souvent à l’emporte pièce pour écarter le danger. C’est grâce aux exploits personnels de l’excellent gardien de but guinéen, que les deux équipes rejoindront les vestiaires sur ce score de 1à 0.
A la reprise, les lions de l’Atlas tenteront de rattraper leur retard en assiégeant le camp guinéen ou en essayant d’effectuer des tirs à distance qui ne donnaient malheureusement rien.
Les Guinéens amenés par Feindouno doubleront la mise à la 59e minutes par Ismaël Bangoura sur une passe décisive de Pascal.
Profitant d’une déconcentration des joueurs guinéens, les Marocains réduiront le score à la 60e grâce à une action personnelle de Hicham Aboucherouane. Ce dernier qui venait juste de faire sa rentrée sur le terrain, hérite d’une balle dans le camp guinéen, s’infiltre dans la défense et envoie un missile du pied gauche dans la lucarne de Kemoko.
Trois minutes plus tard, Souleymane Youla est fauché dans la zone de vérité marocaine. L'arbitre central, le Sud Africain Damon Jérôme, n'a pas hésité d’indiquer le point de penalty pour cette réparation. Encore c'est Pascal Feindouno qui le transformera et redonnera de l’air aux Guinéens (63e).
Après ce troisième but, tout allait bien pour les poulains de Nouzaret, jusqu'à cette faute impardonnable de Feindouno sur le défenseur marocain Erbate, qui lui a valu un carton rouge à la 67e minute. Cette expulsion du meilleur joueur guinéen compliquera la situation au Syli National.
Désormais à dix contre onze et à 3 buts à 1, les Guinéens n’avaient plus d’autres choix que de jouer en défense pour conserver cette avance de deux buts d’écart. Mais cela ne durera pas longtemps, puisqu’à la 90e minute, Abdelsalam Ouaddou réussira à réduire l’écart. C’est sur le score de 3 buts à 2 que l’arbitre central mettra fin aux hostilités.
Dans la deuxième rencontre, le Ghana sans trop forcer son talent a fait l’essentiel en inscrivant l’unique but de la partie à la 41e minute par Junior Agogo suite à un superbe centre d’Owusu Abeyele.
A la deuxième mi-temps, malgré la domination constante des Blacks Stars, les Namibiens batailleront dure, pour revenir à la marque, en effectuant quelques incursions dans la défense ghanéenne, mais ils se heurteront à une défense bien regroupée.
Après ces deux matches, le groupe A est relancé. Le Ghana avec deux victoires en autant de matches, n’aura besoin que d’un match nul pour se qualifier. La Guinée, après son exploit contre les Maghrébins, est dans une position confortable mais pas suffisante.
Quant aux Marocains, ils doivent battre le pays organisateur pour se qualifier.
Autant dire que nous sommes en face de plusieurs scénarios :
Pour que le Syli se qualifie sans être tributaire du résultat du match Ghana – Maroc, il doit battre la Namibie qui est déjà éliminée, par au moins 2 buts d’écart.
Si la Guinée ne bat la Namibie que d’un but de différence, le Syli devrait espérer que le Ghana gagne ou fasse match nul contre le Maroc.
En cas de match nul entre la Guinée et la Namibie, il faudrait espérer une victoire des Blacks Stars contre les Lions de l’Atlas. Tout autre résultat dans ce cas de figure éliminerait le Syli National.
Aussi, la Guinée sera d’office éliminée en cas de défaite face aux Namibiens.
Le dernier scénario est, si le Maroc et la Guinée perdent tous les deux, on fera recours au goal différentiel.
Or actuellement, le Ghana a 6 points avec un goal average + 2.
Le Maroc 3 points et un goal différentiel +3.
La Guinée 3 points et un goal différentiel 0.
Cela dit, la Guinée, pour être à l’abri de toute surprise, doit s’imposer sur la Namibie avec au moins 2 buts à 0.
Pour cela, l’entraîneur Robert Nouzaret doit trouver un distributeur qui remplacerait le magicien, Pascal Feindouno, qui brillera sans doute par son absence lors de la prochaine sortie du Syli National.
Aussi, doit-il revoir l’axe central de sa défense qui a accumulé beaucoup d’erreurs défensives qui auraient pu coûter chères à son équipe si l’attaque marocaine se montraient un peu plus vigilante.
Au final, la principale leçon à tirer après ces deux matches, est qu’à chaque fin de match, les joueurs se montrent distraits. Au lieu de défendre leur avance en gênant l’adversaire, ils le laissent jouer. Or, dans une grande compétition comme la CAN, toute erreur en fin de match est fatale. Les deuxièmes buts ghanéen et marocain sont suffisants pour être révélateurs. Il faut donc, que l’entraineur trouve une potion magique pour empêcher ce genre de bévue en fin de match.
Après cette magnifique victoire contre les Lions de l’Atlas. Pas de triomphalisme, pas de condescendance et surtout pas de sous-estimation de l’adversaire.
Les dirigeants doivent continuer leur travail, les supporteurs doivent rester dans les rangs et les joueurs doivent continuer leur concentration en vue d’entamer le prochain match avec engagement et détermination. Car les Guinéens continuent toujours de croire. r dans la compétition, ont bombé tube pour arracher ces trois précieux points qui, désormais, maintiennent intacts leurs espoirs de qualification.
ous ceux qui avaient vendu la peau du Syli National à un vil prix, après sa piètre prestation contre le pays organisateur, lors du match d’ouverture de la CAN, sont aujourd’hui à leurs frais.
En effet, les représentants du château d’eau de l’Afrique qui étaient dans l’obligation de l’emporter face aux Marocains pour reste Les hommes de Robert Nouzaret ont fait étalage d’un football technique, efficace et surtout offensif. Dès les dix premières minutes, les Guinéens se rueront à l’attaque et prendront d’assaut la défense marocaine. Cette attaque à outrance du Syli payera à la 11e minute, lorsque le défenseur marocain fauchera le virevoltant Fodé Mansaré dans une de ses échappées dont lui seul a le secret. Ce coup franc à la rentrée de la surface de réparation qui fera mouche, sera exécuté par l’emblématique capitaine du Syli : Pascal Feindouno.
Menés à 1 but à 0, les Marocains multiplieront des attaques sans succès malgré les fréquentes erreurs de l’axe central de la défense guinéenne. Dian Bobo Baldé et Oumar Kalaban multipliaient des fautes de relance et se contentaient de se dégager souvent à l’emporte pièce pour écarter le danger. C’est grâce aux exploits personnels de l’excellent gardien de but guinéen, que les deux équipes rejoindront les vestiaires sur ce score de 1à 0.
A la reprise, les lions de l’Atlas tenteront de rattraper leur retard en assiégeant le camp guinéen ou en essayant d’effectuer des tirs à distance qui ne donnaient malheureusement rien.
Les Guinéens amenés par Feindouno doubleront la mise à la 59e minutes par Ismaël Bangoura sur une passe décisive de Pascal.
Profitant d’une déconcentration des joueurs guinéens, les Marocains réduiront le score à la 60e grâce à une action personnelle de Hicham Aboucherouane. Ce dernier qui venait juste de faire sa rentrée sur le terrain, hérite d’une balle dans le camp guinéen, s’infiltre dans la défense et envoie un missile du pied gauche dans la lucarne de Kemoko.
Trois minutes plus tard, Souleymane Youla est fauché dans la zone de vérité marocaine. L'arbitre central, le Sud Africain Damon Jérôme, n'a pas hésité d’indiquer le point de penalty pour cette réparation. Encore c'est Pascal Feindouno qui le transformera et redonnera de l’air aux Guinéens (63e).
Après ce troisième but, tout allait bien pour les poulains de Nouzaret, jusqu'à cette faute impardonnable de Feindouno sur le défenseur marocain Erbate, qui lui a valu un carton rouge à la 67e minute. Cette expulsion du meilleur joueur guinéen compliquera la situation au Syli National.
Désormais à dix contre onze et à 3 buts à 1, les Guinéens n’avaient plus d’autres choix que de jouer en défense pour conserver cette avance de deux buts d’écart. Mais cela ne durera pas longtemps, puisqu’à la 90e minute, Abdelsalam Ouaddou réussira à réduire l’écart. C’est sur le score de 3 buts à 2 que l’arbitre central mettra fin aux hostilités.
Dans la deuxième rencontre, le Ghana sans trop forcer son talent a fait l’essentiel en inscrivant l’unique but de la partie à la 41e minute par Junior Agogo suite à un superbe centre d’Owusu Abeyele.
A la deuxième mi-temps, malgré la domination constante des Blacks Stars, les Namibiens batailleront dure, pour revenir à la marque, en effectuant quelques incursions dans la défense ghanéenne, mais ils se heurteront à une défense bien regroupée.
Après ces deux matches, le groupe A est relancé. Le Ghana avec deux victoires en autant de matches, n’aura besoin que d’un match nul pour se qualifier. La Guinée, après son exploit contre les Maghrébins, est dans une position confortable mais pas suffisante.
Quant aux Marocains, ils doivent battre le pays organisateur pour se qualifier.
Autant dire que nous sommes en face de plusieurs scénarios :
Pour que le Syli se qualifie sans être tributaire du résultat du match Ghana – Maroc, il doit battre la Namibie qui est déjà éliminée, par au moins 2 buts d’écart.
Si la Guinée ne bat la Namibie que d’un but de différence, le Syli devrait espérer que le Ghana gagne ou fasse match nul contre le Maroc.
En cas de match nul entre la Guinée et la Namibie, il faudrait espérer une victoire des Blacks Stars contre les Lions de l’Atlas. Tout autre résultat dans ce cas de figure éliminerait le Syli National.
Aussi, la Guinée sera d’office éliminée en cas de défaite face aux Namibiens.
Le dernier scénario est, si le Maroc et la Guinée perdent tous les deux, on fera recours au goal différentiel.
Or actuellement, le Ghana a 6 points avec un goal average + 2.
Le Maroc 3 points et un goal différentiel +3.
La Guinée 3 points et un goal différentiel 0.
Cela dit, la Guinée, pour être à l’abri de toute surprise, doit s’imposer sur la Namibie avec au moins 2 buts à 0.
Pour cela, l’entraîneur Robert Nouzaret doit trouver un distributeur qui remplacerait le magicien, Pascal Feindouno, qui brillera sans doute par son absence lors de la prochaine sortie du Syli National.
Aussi, doit-il revoir l’axe central de sa défense qui a accumulé beaucoup d’erreurs défensives qui auraient pu coûter chères à son équipe si l’attaque marocaine se montraient un peu plus vigilante.
Au final, la principale leçon à tirer après ces deux matches, est qu’à chaque fin de match, les joueurs se montrent distraits. Au lieu de défendre leur avance en gênant l’adversaire, ils le laissent jouer. Or, dans une grande compétition comme la CAN, toute erreur en fin de match est fatale. Les deuxièmes buts ghanéen et marocain sont suffisants pour être révélateurs. Il faut donc, que l’entraineur trouve une potion magique pour empêcher ce genre de bévue en fin de match.
Après cette magnifique victoire contre les Lions de l’Atlas. Pas de triomphalisme, pas de condescendance et surtout pas de sous-estimation de l’adversaire.
Les dirigeants doivent continuer leur travail, les supporteurs doivent rester dans les rangs et les joueurs doivent continuer leur concentration en vue d’entamer le prochain match avec engagement et détermination. Car les Guinéens continuent toujours de croire. r dans la compétition, ont bombé tube pour arracher ces trois précieux points qui, désormais, maintiennent intacts leurs espoirs de qualification.
Le gouvernement de Lansana Kouyaté engrange des résultats : Le Club de Paris restructure 300 millions de dollars de dette, dont 180 annulés
Le Club de Paris a rééchelonné mercredi 300 millions de dollars de dette de la Guinée, dont 160 millions d'arriérés et intérêts de retard, et une annulation immédiate de 180 millions, selon un communiqué.
"Ces mesures devraient permettre de réduire de 415 millions de dollars à 37 millions de dollars le service de la dette due par la Guinée aux créanciers du Club de Paris entre le 1er janvier 2008 et 31 décembre 2010", ajoute-t-il.
"La Guinée s'est engagée à utiliser les ressources libérées par le présent traitement de sa dette pour les objectifs prioritaires identifiés dans le cadre de son document stratégique de réduction de la pauvreté" et à "rechercher un traitement comparable de la part de ses créanciers non membres du Club de Paris".
Le Club de Paris est un groupe informel de gouvernements créanciers des pays industrialisés. Quatorze pays membres ont participé au réaménagement de la dette de la Guinée, dont l'Allemagne, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis, la Russie et la France.
Compte rendu complet de la Session Ordinaire du Conseil des Ministres du Mercredi 23 Janvier 2008, présenté par Saïdou Diallo, porte parole du Gouvern
La session ordinaire du conseil des ministres s’est tenue ce mercredi 23 janvier 2008, de 13h à 16h 45mn au Palais de la Primature, sous la Présidence de M. le Premier ministre.
L’ordre du jour comportait deux points :
1- Communication du ministre du Contrôle Economique et Financier, de l’Ethique et de la Transparence, relative au rapport d’étape des Audits des Départements ministériels et secrétariats Généraux.
2- Divers.
Au titre du premier point, le ministre du Contrôle Economique et Financier, de l’Ethique et de la Transparence a rendu compte au conseil, de l’état d’avancement des Audits en cours.
Dans ce cadre, il a rappelé que ces Audits, qui couvrent 18 Départements ministériels, 3 secrétariats Généraux et 8 gouvernorats, ainsi que 40 Etablissements Publics Administratifs et une cinquantaine de programmes et projets publics, a requis le concours d’organes publics de contrôle et de cabinets d’audits indépendants.
La mission de ces audits a consisté à effectuer les vérifications requises au niveau des immobilisations, des recettes, des dépenses de personnel, des dépenses d’investissement, des dépenses d’intervention, de la gestion des ressources humaines, des normes et procédures etc…
Les résultats attendus de cet exercice de grande envergure sont, entre autres :
- Une situation exhaustive du patrimoine mobilier et immobilier
- Des recommandations pour la sécurisation des actifs hérités, sans préjudice d’éventuelles mesures pour les cas de soustraction avérée, d’abus ou de recel de biens sociaux
- L’évaluation de la qualité de la gestion des ressources au plan de la régularité et de la moralité
- Un début d’assainissement et de moralisation des activités économiques et financières dans l’ensemble des secteurs chargés de la gestion.
Le ministre a rendu compte au conseil que sur 29 rapports d’audits attendus, 27 sont déjà déposés et font l’objet d’examen approfondi et de synthèse, au niveau de la commission technique mise en place à cet effet.
Les deux rapports qui manquent sont ceux relatifs à l’audit du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité et à celui du ministère de l’Economie, des finances et du Plan où le travail de vérification, en raison de la dimension de ces Départements, n’est pas encore achevé.
La commission technique a terminé l’examen et a élaboré la synthèse des 15 rapports sur les 27 déposés.
Le ministre du contrôle Economique et Financier, de l’Ethique et de la Transparence a exposé au conseil, les résultats qui se dégagent de la synthèse de ces 15 rapports et qui portent sur :
- La gestion budgétaire au niveau des DAAF, pour les titres II, III, IV et V de la nomenclature budgétaire.
- La gestion des ressources humaines
- La gestion du patrimoine mobilier et immobilier
- Le niveau d’application et de respect des normes et procédures
- Le niveau de sauvegarde des moyens de travail etc…
A l’issue de cet exposé exhaustif, le conseil des ministres a formulé des recommandations pour la poursuite de l’exercice et a demandé au ministre du Contrôle Economique et Financier d’accélérer les travaux de synthèse afin qu’il soit en mesure, dans les délais d’une semaine, de produire le rapport final et agrégé de l’ensemble des rapports sectoriels, en vue de la publication des résultats des audits.
Au titre du 2ème point :
- Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Guinéens de l’Etranger a fait une communication sur le détournement de procédure des passeports de service et d’ordres de mission.
A cet effet, le conseil a chargé une commission composée du ministère du Contrôle Economique et Financier, de l’Ethique et de la Transparence, du ministère de l’Intérieur et de la sécurité et du ministère des Affaires Etrangères, d’étudier et de proposer toutes les mesures pouvant permettre de mettre définitivement fin à cette pratique.
- Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a, pour sa part, informé le Conseil du début, ce 23 janvier 2008, du test pilote pour le choix du fournisseur des Kits électoraux dans le cadre de la révision des listes électorales.
Enfin, le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a informé le conseil de la tenue à Conakry, les 30 et 31 janvier 2008, de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du barrage de Kaléta, de la ligne d’interconnexion et du barrage de Samba Gallo.
Saïdou Diallo
Ministre du Contrôle Economique et Financier, de l'Ethique et de la Transparence, Porte Parole du Gouvernement
mardi 22 janvier 2008
22 Janvier 2007-22 Janvier 2008: La jeunesse guinéenne se souvient !
22 Janvier 2007-22 Janvier 2008. On se rappelle, il y a un an jour pour jour que des manifestations populaires ont éclaté dans tout le pays pour dénoncer la gestion catastrophique du régime du général Conté, menaçant l’équilibre fragile d’un pouvoir impopulaire et aux abois.
Pour protéger le Président Conté et lui permettre de sauvegarder son fauteuil qu’il garde depuis le 3 avril 1984, plusieurs centaines de jeunes sont massacrés. Ils tombaient sous l'effet des balles des forces de sécurité et de défense. Et des mercenaires venus de la Guinée-Bissau voisine. C'était lors de la grève générale lancée par les centrales syndicales. Pour commémorer l’anniversaire de cette journée tragique et historique, une rencontre de souvenir à la mémoire de tous les disparus durant ces douloureux évènements a été organisée très tôt ce matin au rond point de Taouyah. Cette rencontre qui est à l'initiative de la fédération des associations de la jeunesse guinéenne a regroupé dès 7 heures du matin de ce 22 janvier de nombreux jeunes venus des associations de jeunesse. Il y avait au programme au rond point de Taouyah : la formation d'un cercle autour des bougies allumées, la lecture du Saint Coran à 12 heures dans la mosquée située en face du rond point, Et un match de footbal. Thierno Souleymane Baldé, Président de ladite association a situé la rencontre dans son contexte : "c'est une cérémonie simple mais symbolique. Le but ? C'est de montrer que la jeunesse guinéenne n'a pas oublié ceux qui ont perdu leur vie dans ces évènements". Par la même occasion, les jeunes ont salué la mise en place de la commission nationale d'enquête et ont demandé au gouvernement de consensus de diligenter les activités pour que la commission soit opérationnelle afin d'identifier et de traduire les responsables devant la Justice. A la jeunesse guinéenne, M. Baldé a demandé à ce qu'elle soit vigilante pour que le changement amorcé soit effectif dans la paix et la quiétude sociale. "La violence ne résout rien", a t-il conclu. Plus jamais ça en République de Guinée !
Pour protéger le Président Conté et lui permettre de sauvegarder son fauteuil qu’il garde depuis le 3 avril 1984, plusieurs centaines de jeunes sont massacrés. Ils tombaient sous l'effet des balles des forces de sécurité et de défense. Et des mercenaires venus de la Guinée-Bissau voisine. C'était lors de la grève générale lancée par les centrales syndicales. Pour commémorer l’anniversaire de cette journée tragique et historique, une rencontre de souvenir à la mémoire de tous les disparus durant ces douloureux évènements a été organisée très tôt ce matin au rond point de Taouyah. Cette rencontre qui est à l'initiative de la fédération des associations de la jeunesse guinéenne a regroupé dès 7 heures du matin de ce 22 janvier de nombreux jeunes venus des associations de jeunesse. Il y avait au programme au rond point de Taouyah : la formation d'un cercle autour des bougies allumées, la lecture du Saint Coran à 12 heures dans la mosquée située en face du rond point, Et un match de footbal. Thierno Souleymane Baldé, Président de ladite association a situé la rencontre dans son contexte : "c'est une cérémonie simple mais symbolique. Le but ? C'est de montrer que la jeunesse guinéenne n'a pas oublié ceux qui ont perdu leur vie dans ces évènements". Par la même occasion, les jeunes ont salué la mise en place de la commission nationale d'enquête et ont demandé au gouvernement de consensus de diligenter les activités pour que la commission soit opérationnelle afin d'identifier et de traduire les responsables devant la Justice. A la jeunesse guinéenne, M. Baldé a demandé à ce qu'elle soit vigilante pour que le changement amorcé soit effectif dans la paix et la quiétude sociale. "La violence ne résout rien", a t-il conclu. Plus jamais ça en République de Guinée !
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